Panneau 12 - Belle-Beille au quotidien. Toujours des problèmes et toujours des locataires "organisés".

L’association des locataires H.L.M a recensé les nombreuses difficultés quotidiennes rencontrées par les habitants de Belle-Beille. Dès 1962, des malfaçons furent constatées dans les logements, notamment des problèmes d’isolement. Les habitants reprochaient aussi à la municipalité le manque d’espaces verts, dans un quartier toujours en travaux, sans trottoirs. À cela s’ajoutait encore le manque d’équipements sociaux. Sur la route de Nantes, les habitants dénoncaient le manque de sécurité, en raison de l’absence d’éclairage. D’autres Belle-beillois demandaient un meilleur accès au poste de téléphone, de jour comme de nuit. Les transports urbains étaient également jugés insuffisants, et il était assez difficile de se rendre dans le centre-ville.

Dans les années 1960, de nombreux habitants quittèrent le quartier pour se rapprocher du centre-ville, ou pour avoir un appartement plus grand. En effet, on trouvait beaucoup de F3 à Belle-Beille, mais pas de F4 ni F5. Ce sont surtout les individus des classes moyennes qui partaient, et sur le long terme cette dynamique engendra un phénomène de paupérisation de Belle-Beille, que l'on constate encore de nos jours.