Panneau 3 - Belle-Beille "Avant" avec photographie comparative
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Avant que ne soit construit le quartier dans la seconde moitié du XXe siècle, Belle-Beille était peu habité. Dans un plan de Belle-Beille datant de la fin du XIXe siècle, on pouvait voir des vignes près de l’Etang Saint-Nicolas. Il s'y trouvait également des closeries : celle de Belle-Beille qui donna son nom au quartier, celles de Le colombier, L'hermitage, La solitude, Les Guichardières, Le bon laboureur, ainsi que la closerie de L’espérance. Il existait une ferme, celle de La Lande, située à l'emplacement de l’actuel restaurant universitaire. Dans l’actuel parc de La Haie se trouvait une « maison du dimanche », construite par un journalier sur son seul jour de congé hebdomadaire.
En 1937, il y eut un premier projet de lotissement appelé Le Colombier qui fut abandonné. Il fallut attendre la fin des années 1950 pour que le projet de Belle-Beille sorte de terre. Le nom de « Belle-Beille » serait en réalité une déformation de Belle-Abeille, nom d’une ferme figurant sur le cadastre de 1810. On imagine que les genêts et les ajoncs devaient autrefois attirer les abeilles sur la bute, et que la ferme a été nommée pour cette raison.
Sur l’actuelle avenue de Notre Dame du Lac se situait autrefois un paturage où venaient paître les chèvres. C’est le berger en charge de ce troupeau qui installa la statue de la vierge du Lac. Le site fut l’objet de nombreux pèlerinages, dont témoignent de nombreux clichés. L’avenue Notre Dame du Lac fut construite en partie vers 1936, puis goudronnée par la suite. Elle fut nommée « avenue Notre Dame du Lac » par délibération du conseil municipal en 1956, car elle conduisait jusqu’au lieu de pèlerinage.
Le Pont Brionneau, situé sur l’ancienne voie romaine reliant Angers et Nantes, doit quant à lui son nom à un ruisseau qui prend sa source à la Pouëze, et traverse l’étang Saint-Nicolas avant de rejoindre la Maine. Le pont fut détruit en 1689, puis reconstruit, avant d’être laissé à l’abandon. Il dut être reconstruit entre 1842 et 1843 en raison de son mauvais état. Depuis le XVIIe siècle le pont a été occupé par une laverie de toile, un moulin à farine et un atelier de construction de moteurs. Le témoignage de Monsieur Lecoq, un angevin, revient sur l’histoire de Brionneau.