Panneau 51 - Belle-Beille : réhabilitation avec photographies comparatives

Dans un article de Ouest France du 6 mars 1986, le maire, Jean Monnier, témoigna de son intérêt pour le projet de rénovation, ayant lui-même vécu dans ce quartier. Il évoque la nécessité de rénover le tissu urbain à Belle Beille, afin de favoriser la convivialité entre les habitants. Un an après le lancement du projet, le maire affirma que le planning est respecté, le projet étant bouclé sur les plans administratif et financier. Le coût moyen de la rénovation par logement s’élèvait à 110 000 francs. Le nombre total de logements réhabilités était de 132, sur les 1312 logements HLM concernés par ces rénovations au total.

Pour faire suite à cet article de Ouest France de mars 1986, un second article de Vivre à Angers du 9 avril 1986 décrit plus précisément les travaux. L’essentiel des travaux porta sur une isolation thermique par l’extérieur de l’ensemble des bâtiments, le remplacement des portes palières et des fenêtres détériorées ainsi qu’une remise aux normes des appartements en ce qui concerne l’électricité et la plomberie. Ces travaux ont augmenté le coût des loyers mais ont aussi permis de réduire les charges de chauffage par exemple. Il y a donc une réhabilitation des HLM mais également une restructuration du quartier dans son ensemble avec des travaux de voirie, d’espaces verts et d’équipements. Ces travaux d’architecture ont bien entendu été étudiés. L’Office a ouvert un concours d’architecture permettant de confronter plusieurs projet avant d'effectuer le choix des deux architectes : Duquoc et Boucher. En parallèle, l’Office a informé les habitants et les associations du quartier de l'avancement du projet.