Panneau 2 - Belle-Beille "Racines" avec photographie comparative
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Le quartier de Belle-Beille recense de nombreux endroits qui offrent une trace du passé ; des témoignages qui remontent bien avant la construction du quartier que nous connaissons aujourd'hui, et qui illustrent le riche passé de ce quartier. Le témoignage le plus ancien est celui d’une dalle mortuaire antérieure au VIIe siècle. On peut y lire l'inscription « ici repose le corps de Flaviana, de bonne mémoire, laquelle mourut, aux ides de novembre, dans le seigneur ». Cette dalle a été découverte par le chanoine Denier sur le site de l'actuel restaurant universitaire de Belle-Beille en 1967.
Les Plantagenêts ont également marqué le quartier. Autrefois, on y trouvait l'abbaye Saint-Nicolas, construite par Foulques Nerra en 1010. C’est également à lui que l’on doit l’étang Saint-Nicolas, qu’il fit creuser à la fin du Xe siècle, ainsi que l’écluse du pont de Brionneau. Le descendant de Foulques, Foulques Geoffroy Le Bel, fut le premier à porter le nom de Plantagenêt. D'illustres personnages sont d'ailleurs venus visiter les rives de l’étang Saint-Nicolas, dont le pape Urbain II, Marie de Médicis ou encore Richelieu.
À l’emplacement du pont de Brionneau, se trouvait le passage d’une voie romaine, rapporté dans une charte de 1033 de l’abbaye de Saint-Nicolas, ainsi que dans un acte de 1047 du capitulaire de l’abbaye de la Trinité de Vendôme. L’histoire du pont de Brionneau a été retracée dans l’ouvrage de Michel Lemesle, Angers la Maine et ses souvenirs, dont un extrait a été retranscrit dans le panneau n°2.
Le nom « Belle-Beille » tiendrait ses origines d’une ancienne closerie datant de 1594, située sur la rive droite de l’étang Saint-Nicolas. Le nom de la closerie fut donné au quartier dans les années 1960.